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Stéphanie Bircher : création avec des matériaux de seconde main

Créer des vêtements, des tapis et des bijoux à la main en Suisse avec des matériaux de seconde main, c'est le défi qu'a relevé Stéphanie Bircher.

Comment t’est venue l’idée de lancer ton projet ?

Stéphanie : « Ça ne s’est pas fait du jour au lendemain mais plutôt sous forme d’un cheminement. J’ai suivi des cours de Design de Mode à l’école d’Art & Design à Genève mais je ne me retrouvais pas vraiment dans ce qu’ils nous enseignaient. J’ai alors décidé de creuser le sujet par moi-même.

J’ai eu l’opportunité de réaliser un stage chez Mover lors duquel j’ai beaucoup appris sur les étapes de création d’un vêtement. Cette expertise a piqué ma curiosité et j’ai voulu en savoir plus sur les différentes étapes de la chaîne de production ».



Quand et comment as-tu démarré ton activité ?

Stéphanie : « Je me suis mise à mon compte l’année dernière en commençant par vendre des boucles d’oreilles sur Instagram. D’autres idées me sont venues depuis. Je me diversifie mais conserve toujours un lien avec le textile et les bijoux ».

Y a-t-il une notion de recyclage ou d’upcycling dans ta démarche ?

Stéphanie : « Je n’ai pas envie d’acheter de nouveaux matériaux ou le moins possible. Il existe déjà beaucoup de choix de matériaux dans les brocantes et marchés aux puces. J’ai privilégié au maximum le matériel de seconde main. Quand je dois acheter du matériel neuf, je choisis les petites boutiques indépendantes. Les pièces sont effectivement de l’upcycling ».

Pourquoi as-tu fait le choix de donner ton nom à ta marque ?

Stéphanie : « Lors du cours sanu d’Eco-entrepreneur·e en 2018, je réfléchissais déjà à des noms pour mes projets. Après réflexion, je me suis dit que de lui donner mon nom serait une bonne idée pour être complétement transparente ».


Quels produits proposes-tu ?

Stéphanie : « J’ai commencé avec des boucles d’oreilles mais je conçois aussi des vêtements.

Je créé des modèles qui traversent les saisons en me servant régulièrement des mêmes patrons.

Je réalise un modèle de pantalon au moyen des tissus de seconde main que je me suis procurée. Je mets ensuite les différents exemplaires en

vente par petites séries.


Il m’arrive aussi d’acheter des vêtements de seconde main que je teins avec des teintures naturelles.

Je propose également des accessoires tels que des sacs. Pour compléter mon activité, je tisse volontiers à la main et réalise des tapis de lirette. Ce sont des bandes de tissus que je déchire et que je tisse ensemble. Je les brode ensuite avec des pelotes de laine. Bien sûr ces matériaux sont de seconde main ».


Même si votre projet n’est pas parfait écologiquement, d’avoir fait un pas dans ce sens est déjà remarquable. Des solutions apparaissent tout au long de notre chemin…

Quels sont tes futurs projets et la vision à long terme de ta marque ?

Stéphanie : « A court terme, je souhaite participer à quelques marchés de créateurs et peut-être agrandir mes points de dépôt-vente afin d’être plus présente dans la Suisse. A long terme, j’aimerais pouvoir vivre de ma profession et engager du personnel. Mon rêve serait de pouvoir engager mon ami Afghan qui est couturier. Il s’agirait d’une démarche d’entreprenariat social ».

Où est-ce qu’on peut te retrouver ?

Stéphanie : « Sur mon site internet et sur Instagram (stephaniebircher). Je propose également mes articles dans des dépôts-vente depuis l’été dernier ».

Découvrir l’activité de Stéphanie Bircher : https://stephaniebircher.ch/






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