impACT – agir pour demain !

Ce challenge collectif invite la population suisse à adopter des gestes simples et éco-responsables, dans une démarche ludique et positive. Grâce à une application, chaque action permet de calculer les économies de CO₂ réalisées individuellement et collectivement. Porté par une équipe engagée, le projet prépare sa deuxième édition.

L'équipe de impACT

Camille Ory, co-fondatrice et directrice d’impACT répond à nos questions :

Qui êtes-vous et que faites-vous exactement ?

impACT est un challenge collectif ouvert à tous·tes en Suisse. Son but est d'encourager la population à adopter des habitudes plus éco-responsables de façon ludique, positive et collective. Le challenge fonctionne grâce à une application qui propose des actions faciles à réaliser pour économiser du CO2. Celle-ci calcule l’économie de CO2 par personne, par équipe et pour l’ensemble des participant·es afin de montrer l’impact collectif des actions additionnées.

Quand a débuté le projet ?

L’association a été créée au printemps 2022. La première édition, lancée début 2024, a rassemblé plus de 1000 participant·es. La deuxième édition est en cours de préparation et aura lieu du 20 septembre au 22 novembre 2025.

impACT est née d’une forte envie d’agir. Très touchée par le réchauffement climatique depuis l’enfance, il devenait de plus en plus difficile pour moi de gérer mon sentiment d’éco-anxiété, de colère et d’impuissance face aux événements climatiques et à l’inertie globale.

J’ai donc proposé aux personnes autour de moi de lancer un projet. Ma sœur Charlotte Ory et notre amie Lucile Charmillot ont répondu à l’appel. Nous nous sommes réunies pour réfléchir à un projet et nous avons rapidement décidé de nous concentrer sur un projet positif, inspirant, collectif orienté vers les solutions – un challenge qui permettrait à la population d’agir ensemble sur des propositions concrètes – impACT. La première édition, en 2024, a largement dépassé nos attentes avec plus de 1000 personnes inscrites et plus de 208 tonnes de CO2 économisées par des gestes simples.

Suite au succès de l’édition 2024, nous avons décidé de relancer le challenge en 2025 en l’améliorant et en élargissant les actions possibles. Notre équipe s’est agrandie avec Justine Allimann, bénévole très engagée lors de la première édition.

Quels sont les plus grands défis auxquels vous avez été confrontés ? Comment y avez-vous fait face ?

Notre plus grand défi est de rassembler les fonds nécessaires au développement du projet – à ce jour, tout a été fait bénévolement. La recherche de fonds est longue et énergivore. Pour y faire face, nous avons diversifié nos sources de financement entre les fondations, les communes, les dons, les membres de l’association et les partenariats afin d’atteindre un montant suffisant pour lancer l’édition 2025. 

Quels sont les principaux enseignements que vous avez tirés et qui pourraient être intéressants pour d'autres projets ?

• Les autres acteur·trices de la durabilité sont vos allié·es – dans notre cas, nous avons rencontré plusieurs personnes qui ont été décisives pour la concrétisation de la première édition d’impACT. Ces soutiens continuent cette année avec des partenariats avec des entreprises ou des associations. Il y a une grande solidarité et un esprit très collaboratif dans le milieu de la durabilité.

  
  

• L’impact d’une communication positive et de l’exemplarité sont importants - le fait de créer un projet orienté vers des solutions et avec une communication positive nous a permis d’avoir des discussions sur la durabilité et le climat avec des personnes peu engagées ou carrément sceptiques, le tout de façon détendue et constructive. Nous avons aussi influencé notre entourage par notre engagement dans impACT, sans essayer de les convaincre verbalement.

  
  

• Il est possible d’avoir un impact plus large qu’individuel même sans disposer d’une formation en durabilité ou d’expertise dans le domaine, ni même de réseau ou de fonds. Nous sommes parties sans rien de plus que notre envie de lancer un projet et nous avons touché plus de 1000 personnes pour la première année – et nous avons plein d’idées pour développer le projet et le rendre encore plus impactant.
  

  

Quels sont les conseils que vous vous donneriez si vous deviez revenir à la case départ ?

• Essayer même si on n’est pas sûr·es que ça marche

  
  

• Demander de l’aide là où on n’a pas les compétences soi-même

  
  

• Echanger avec les projets existants pour profiter de leur expérience

Où pouvons-nous trouver plus d'informations sur vous et suivre vos actualités ?

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