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L'économie du bien commun en Suisse : "Un nouveau modèle économique est possible".

Une économie qui s'éloigne de la focalisation sur le profit et qui place le bien-être de l'homme et de l'environnement au premier plan - c'est ce que défend le mouvement de l'économie du bien commun.

Dana de « Gemeinwohl-Ökonomie Schweiz » nous a expliqué ce qu'est l'économie du bien commun et comment ils s'engagent dans ce sens en Suisse.


Séance de groupe pour une économie du bien commun devant un tableau

Ce mouvement a vu le jour en 2010 et s'est depuis étendu à 35 pays. Depuis 2013, il est également présent chez nous grâce à l'Association pour la promotion de l'économie du bien commun en Suisse.


Dana, qu'est-ce que l'économie de bien commun ?


L'économie de bien commun a deux significations : D'une part, il s'agit d'un modèle économique durable dans lequel l'économie est au service du bien commun et non de l'augmentation pure et simple de l'argent. D'autre part, il s'agit de notre mouvement qui s'engage activement pour une transformation de l'économie à travers différentes offres dans 35 pays.



Une équipe pour l'économie du bien commun en photo avec un panneau dans la nature

Que faites-vous exactement ?


En Suisse, nous proposons diverses offres afin de mieux faire connaître l'idée de base du modèle économique et de l'adapter peu à peu à la pratique.


Au niveau des particuliers, cela se fait par exemple par le biais des cours de vie communautaire, qui permettent aux personnes intéressées de différents âges de passer joyeusement du discours à l'action.


Nous soutenons les entreprises tout au long du processus de transformation vers la durabilité, jusqu'à l'élaboration d'un rapport de durabilité fondé.



Quel est le lien entre l'économie d'intérêt général et l'économie à faible consommation de ressources ?


Un système économique qui sert le bien commun doit également être économe en ressources. Comment préserver nos moyens de subsistance sinon ? Nous pensons que nos valeurs se renforcent mutuellement lorsqu'elles sont appliquées à l'ensemble du système, ce qui permet de préserver les ressources et de favoriser l'écologie.



En action lors d'une présentation expliquant l'économie du bien commun


Quels sont les défis auxquels vous êtes régulièrement confrontés ? Et comment abordez-vous ces défis ?


Nous nous engageons sur différents leviers pour changer le système économique. Nous constatons régulièrement que notre idée de base est claire et plaît aux personnes intéressées et aux partenaires potentiels. Mais il est parfois difficile pour eux de s'orienter vers nous et de s'engager.


Notre processus de développement organisationnel vient de démarrer, il nous permet de nous focaliser et de nous positionner plus clairement et de présenter nos activités de manière plus compréhensible.


Qu’est-ce que le succès pour vous ?


Notre association fête cette année ses 10 ans d'existence, elle est plus active que jamais. C'est déjà un succès et une raison de faire la fête. Pour nous, le succès est toujours au rendez-vous lorsque le bien commun s'accroît et que la vision prend un peu plus d'ampleur, par exemple auprès de la trentaine d'entreprises de Suisse soumises au bilan de bien commun ou lors d'une manifestation qui amène notre idée parmi les gens et les fait réfléchir.


Quels sont vos objectifs et votre vision ?


Nous voulons que l'économie du bien commun soit perçue par les gens en Suisse comme une alternative concrète. Les entreprises doivent pouvoir faire l'objet d'un bilan, ce qui aide les consommateurs à choisir des produits orientés vers le bien commun. L'État doit également apporter sa contribution à la réussite. Pour cela, nous aplanissons le chemin par petites étapes et touchons chaque jour de plus en plus de personnes qui se prononcent pour une autre économie et une autre société.


Peux-tu partager avec nous une anecdote amusante ?


Lors d’une des dernières réunions en anglais avec le service communication, un collègue né en Californie et y habitant, selon moi, en dehors de l'espace DACH, m'a salué en allemand. Cela m'a donné l'air très déconcerté. Lorsque j'ai exprimé ma perplexité, une autre collègue, domiciliée en Grande-Bretagne et parlant un anglais impeccable, m'a répondu "Da staunst du". J'ai dû avoir l'air assez irrité et je suis resté perplexe pendant les 60 minutes qui ont suivi.


Détails : https://gwoe.ch/resume-en-francais/





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